30 mars 2007
I NEED TO HEAR YOUR VOICE!
J'ai pris le train. Je suis arrivée en avion, puis j'ai traversé une partie du pays en train. Comme ça.
Avant, j'ai eu besoin de m'enfermer quelques jours; en sécurité dans une chambre d'hôtel, enfermée pour travailler au calme, j'ai beaucoup écris, j'ai beaucoup pensé... puis j'ai dérivé.
Doucement. Comme une noyée.
J'ai suivi le courant, sans résister, je me suis laissée emporter...
Le train a roulé.
Le train est parti. Son doux bruit est venu me charmer, me droguer... Il fait nuit.
Chaque étoile dans ce ciel qui défile, défilait, est comme une promesse, comme autant de voeux que je veux réaliser!
Le train file. Il va vite dans ce désert; fonce droit devant lui, toujours.
J'ai rencontré des personnes qui connaissaient mon prénom, des gens qui me souriaient, venaient à moi.
Des hommes, des femmes, pour me parler.
Mon étoile en carton brille, à brillé, dans beaucoup d'endroit. Et là-bas, pays où le câble est roi, où le toit des immeubles est envahi par de gros champignons blancs qui regardent vers le ciel, cette étoile là est TRES connue...
alors j'ai été reconnue.
Mon train est reparti.
Je me suis accrochée à lui... Quatre nouvelles chansons ont jailli. C'était bon, puissant!
C'était fort, enivrant, nourrissant, doux, sucré, brusque, long, lent...
c'est bon ce temps c'est lent...
à bientôt,
quelque part.
E.K
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